Category Archives: COURS
III. Apports des physiocrates à la théorie économique
Ceux que l’on nomme les physiocrates sont des économistes du dix-huitième siècle. Comme leur dénomination l’indique ils sont adeptes de la physiocratie, sans mal puisqu’ils en sont les fondateurs. Stricto sensu la notion physiocratie est composée à partir des mots grecs Physis, qui se traduit par physique, nature, et Kratos qui se traduit par force, […]
II. Controverses : “Mercantilisme”, Physiocratie, Economistes libéraux
Avant de s’intéresser à l’apport théorique des Physiocrates, et aux contradictions fécondes de leurs conceptions (notamment au regard des questions valeur, plus-value, capital), il est utile, de situer ce courant, tel qu’il peut être présenté dans les Histoires de la pensée économique. Cela permettra d’établir des relations avec l’exposé précédent sur le “mercantilisme”, et ceux […]
I. Les conceptions économiques des XVIe et XVIIe siècles qu’on regroupe sous la dénomination : “mercantilisme”
d’après Pierre Deyon, Le mercantilisme (*) et des extraits de textes de Montchrestien Les premières conceptions modernes de l’économie politique se constituent en France en relation avec l’extension des formes marchandes. Au plan politique, cette extension pose pour les gouvernants et les théoriciens la nécessité de canaliser les nouveaux phénomènes, encadrer leur mouvement. C’est ce qu’exposent […]
Position du problème : En prologue au Capital de Marx
Contrairement à ce que l’on imagine parfois, les analyses du mode de production capitaliste, telles que les théorise Marx dans le Capital, ne “tombent pas du ciel”. Marx en effet a pris appui, de façon critique, sur les efforts théoriques antérieurs qui se sont forgés sur la base du développement de l’économie marchande et de […]
III. La conquête par la classe bourgeoise d’un pouvoir général sur la société
L’exposé suit de près l’ouvrage de Régine Pernoud Les origines de la bourgeoisie (1). Des lecteurs très au fait du sujet peuvent critiquer ce choix excusif, ou le découpage thématique opéré. Bien que de multiples travaux aient été réalisés depuis la parution du livre de Régine Pernoud, que des points de détail puissent être contestés, cet […]
II. Le processus d’unification de la bourgeoisie en classe. La formation d’une bourgeoisie capitaliste
L’exposé suit de près l’ouvrage de Régine Pernoud Les origines de la bourgeoisie (1). Des lecteurs très au fait du sujet peuvent critiquer ce choix excusif, ou le découpage thématique opéré. Bien que de multiples travaux aient été réalisés depuis la parution du livre de Régine Pernoud, que des points de détail puissent être contestés, […]
V- Marx. Le rapport entre intérêt révolutionnaire de classe et intérêt général de la société.
Au début de l’exposé, on a signalé qu’il n’était pas exclu qu’on puisse mettre en relation les notions d’intérêt général et d’intérêt public, issu de la philosophie politique classique, et les théorisations de Marx relative aux classes et à la lutte de classes. Ce qu’on peut dire, c’est que si Marx n’a pas fait de […]
IV- Comment peut-on poser un intérêt général quand la lutte des intérêts a pris la forme d’une lutte de classes ?
La menace de destruction, liée à la lutte de tous contre tous, conduisait à rechercher divers moyens dans le champ politique pour surmonter l’état de guerre perpétuel. Avec la formation historique des classes modernes et l’actualisation de leur lutte, la menace s’est révélée plus dangereuse encore. Pour maintenir un minimum de cohésion dans la société, […]
III — Quand les intérêts particuliers en lutte prennent la forme d’intérêts de classes.
On a parlé d’intérêts particuliers en tant que lutte tous contre tous. dans la société moderne une nouvelle forme de lutte s’est développée : la lutte entre classes sociales. Ces classes regroupent des individus en fonction de la place qu’ils occupent dans les rapports sociaux de production et d’échange. Les éléments de ces classe peuvent […]
II — Bien commun ou intérêt général. Comment les dégager ?
On voit qu’il est utile de comprendre le sens de notions voisines de celles d’intérêt général, celles de bien commun et de chose publique, ou bien public. Bien commun La notion de Bien est plus large que celle d’intérêt, moins liée à l’idée de profit, gain, immédiat. Ce qui constitue un bien peut certes concerner […]