Les notions modes de production, mode de production socialiste sont ici conceptualisées sur la base de la théorie marxiste (1).
Trois précisions liminaires sont utiles.
La première touche à la définition du mot production.
Le vivant n’est pas inerte, ce truisme nous dit que le vivant se maintient et se reproduit au prix de sa propre activité, activité qui se déploie dans un contexte, dans des conditions objectives.
Ainsi, dans son état naturel l’animal subsiste en s’activant pour s’approprier, sans transformation préalable, ce que lui fournit la nature : quelle que soit la puissance de son activité pour assurer son existence et sa reproduction, l’animal disparaît avec la disparition des conditions immédiates d’existence que lui fournit la nature.
Cela vaut pour l’homme en tant que forme particulière ordinaire du vivant animal.
Mais l’homme est un “animal” spécial, qui se distingue dans l’animalité. Pourquoi ?
Parce qu’à l’activité il ajoute la création, il intègre activité et création. Son activité s’opère dans des conditions non seulement données mais aussi crées par lui-même. C’est la production. La définition de mot ne dit pas autre chose : production et produire renvoient en latin aux notions faire exister (ce qui n’existait pas), source, faire avancer, aller en avant, etc.
Cela veut dire que l’homme fait exister ce que la nature ne donne pas. Il mange certes des graines, mais des graines du blé qu’il a créé et non pas celles qui préexistent à son activité dans les fourrages d’une pâture naturelle.
L’homme est un animal créateur, de produit, volontairement créateur (2).
On ne parlera donc de production que pour ce que crée l’homme.
La production suppose toujours un certain degré d’affranchissement de l’homme des états immédiatement animaux ou “naturels”.
La production suppose toujours une coopération créative quelconque entre plusieurs hommes, qu’elle soit le fait d’enchaînements successifs dans le temps ou d’activités simultanées.
La deuxième précision porte sur le champ concret du concept de mode de production. Il suppose toujours la production et les rapports qui y sont liés, dans le cadre d’un ensemble d’hommes, de groupements larges et globaux, et non dans le cadre particulier, étroit, d’une unité de fabrication immédiate.
Enfin nous voulons souligner que le concept de mode de production se limite à ce qu’il conceptualise, c’est dire qu’il ne contient pas la définition globale, toutes les déterminations, tous les facteurs et conditions d’une formation sociale, ou d’une société. En d’autres termes, l’être et l’existence concrets d’une formation humaine ne sont pas réductibles à son mode de production.
Mode de production. Définition
Un mode de production est la façon dont les groupements d’hommes créent généralement des produits (commentaire 1)
— par l’action de deux facteurs conjoints, les capacités humaines d’activité et des moyens objectifs (commentaire 2)
— en raison d’un but principal déterminé (commentaire 3)
— selon un rapport au monde extérieur aux individus, un rapport aux facteurs de la production, un rapport au produit créé, de forme et de caractère déterminés (commentaire 4)
— qui se traduit dans des rapports généraux de production entre hommes, marqués par des règles communément admises et efficaces (commentaire 5)
Dans le temps, la réalité concrète de ces critères change, déterminant divers modes de productions concrets particuliers, successifs.
Commentaires
1. Si il n’y a pas création de produit par les hommes il n’y a pas mode de production ; le simple déplacement, passage volontaire ou contraint, de produits créés, de mains en d’autres, comme c’est le cas dans l’échange commercial par exemple, ne peut pas, en tant que tel, être le fondement d’un mode de production. (De même la consommation d’un groupement humain fondée essentiellement sur le « pillage » de biens déjà produits ne fait pas un mode de production).
La jouissance de biens ne devant rien à l’activité créatrice humaine, n’est pas constitutive d’un mode de production.
L’activité créatrice des hommes suppose leur groupement quelconque, l’activité créatrice d’hommes isolés (qui n’a aussi bien jamais réellement existé), n’est pas constitutive d’un mode de production.
Le mode de création des produits doit se poser de façon générale, c’est-à-dire être celui du plus grand nombre d’hommes produisant la plus grande masse de produits, en fonction d’un état donné de développement. On notera que général ne veut pas dire total.
Dans une formation humaine, en un temps donné, il peut y avoir coexistence du mode de production général, dominant, et de survivances de façons de créer des produits procédant d’autres modes de production.
Dans la succession des modes de production ceux-ci ne disparaissent et n’apparaissent pas tout défaits ou faits d’un seul coup, il y a des périodes de transition durant lesquelles se superposent dans des proportions diverses deux modes de production, l’ancien en décomposition, le nouveau en développement par exemple.
Il convient de ne pas prendre prétexte de ces circonstances historiques, où se superposent plus ou moins deux modes de production, pour aller contre la définition du concept “mode de production”, c’est celle-ci qui permet de comprendre ces cas.
2. Un facteur est ce qui fait ou permet de faire, en l’occurrence ce qui permet la création de produits.
Les facteurs sont en l’occurrence : a/ des forces de travail humaines, b/ des moyens de production (matière première, outils, machines, etc.).
3. Avec la notion d’objectif, il s’agit de désigner ce qui motive la création de produit, l’objectif poursuivi. Qualifier de principaux ce motif, cet objectif, revient à dire que la production les a généralement, que ce sont eux que vise la plus grande partie des activités productives du groupement humain.
On notera que cet objectif, que ce mobile, peuvent être un, ou divisés et multiples.
Toute production peut se prévaloir d’avoir pour objectif la création de biens nécessaires (ou réputés tels) à l’existence humaine. Par conséquent ce motif est commun a tous les modes de production. Mais chaque mode de production l’intègre de façon spéciale.
Envisageons sommairement deux types extrêmes d’intégration dudit objectif :
En certains modes de production, la fourniture aux hommes de biens d’existence, de moyens de leur conservation et de leur développement est le seul objectif, la seule finalité.
En d’autres modes de production, la fourniture de biens utiles à l’existence des hommes n’est pas l’objectif, la fin motivant la production, mais un objectif, une fin nécessaire à la réalisation d’un autre motif de la production ayant un autre objectif, telle l’accumulation de biens, de richesses, sous diverses formes (notamment en argent, capital), cette accumulation étant sa propre fin (3). Accumuler pour accumuler plus. L’objectif, la finalité produire des biens utiles est subordonnée à l’objectif d’accumulation, celle-ci devient principale, condition de la réalisation de l’objectif de production de biens utiles.
Les implications de ces intégrations opposées de l’objectif de production de biens utiles sont importantes. L’une et l’autre procèdent respectivement de logiques différentes, et de rapports différents (commentaires 4 et 5) ; elles supposent également des formes différentes de la richesse produite et de sa réalisation (par exemple, réalisation du produit, dans la forme marchandise par le marché, ou dans sa forme utile directement sociale).
Bien entendu, entre ces deux cas schématiques extrêmes le monde et l’histoire concrets présentent des formes intermédiaires (par exemple avec le mode marchand simple que l’on évoque plus loin)
éviter l’erreur consistant à nier que le développement de la richesses réelle, en biens utiles, est possible dans tous les cas évoqués, ne doit pas encourager à tenir pour indistincts, et non contradictoires ce développement accompli en raison du bien-être du groupement humain et ce développement accompli en raison de l’accumulation comme étant son propre but. On y revient plus loin.
4. Avec la notion de rapport au monde objectif, il s’agit de la position des hommes au regard de ce qui est donné par la nature, ou au regard des produits des productions antérieures, étant entendu que le rapport aux donnés de la nature est le plus souvent médiatisé (rendu possible et utile) par des moyens eux-mêmes produits. Ces rapports sont-ils, par exemple, une simple mise en valeur immédiate des donnés ou une transformation plus ou moins élaborée de ces donnés (modification plus ou moins complexe de forme, obtention de produits nouveaux par divers procédés, ainsi l’acier par rapport au fer).
Ces rapports exposent un plus ou moins grand degré de domestication de la nature, et de maîtrise des moyens de produire, et donc d’affranchissement des conditions naturelles immédiates.
Le rapport des hommes aux facteurs de production c’est-à-dire aux forces humaines de production, et aux moyens de production (voir supra 2) se compose de : a/ disposition, possession, propriété, des forces humaines et des moyens de production, b/ division technique du travail, c’est-à-dire organisation du travail nécessaire à la production matérielle immédiate (elle peut être quasi inexistante ou développée), et, division sociale, créée, déterminée, principalement par les formes du rapport aux facteurs de production.
Le rapport au produit dépend pour l’essentiel des deux rapports précédents. Il se décompose en possession, propriété, du produit, répartition du produit, consommation (finale ou productive) du produit.
Le critère de forme et caractère déterminés suppose, par exemple, production individuelle, collective, possession ou propriété, privée ou sociale, échanges étroits ou généraux, reproduction simple ou élargie de la production…
5. Les rapports généraux de production, entre hommes, sont des rapports touchant l’ensemble de la société, mais tels qu’étroitement déterminés par les caractères du mode de production, c’est-à-dire n’ayant de pouvoir structurant de ladite société que par ce que leur confère la sphère de la production, qui elle-même ne donne pas la totalité complexe des déterminations de la société.
Ces rapports généraux sont marqués par des règles communément admises (ou efficaces), règles de fait et règles formelles.
Les règles de fait s’imposent comme si elles étaient des lois naturelles (Le fait, par exemple, que dans le mode de production marchand l’échange marchand doit être échange d’équivalents, de valeurs équivalentes, ou, plus généralement, le fait, qu’une force de travail soit mise en action plus qu’il n’est nécessaire à sa reproduction.)
Les règles formelles sont de deux genres :
– privées, admises volontairement ou imposées (règlements intérieurs d’entreprises privées par exemple),
– publiques (sociales), codes, lois etc. (concernant la propriété, l’organisation du travail, par exemple).
Les règles formelles n’enfreignent pas, en leur principe, les règles de fait. En général les règles privées sont encadrées, subordonnées aux règles publiques (le règlement intérieur d’une entreprise privée est librement établi, et valide, pour autant qu’il ne soit pas en infraction à la loi).
Exemples de caractères de différents modes de production
1 – Bien qu’il ait une réalité hypothétique, et vaille surtout comme paradigme, évoquons rapidement, ce que l’on peut qualifier de type de mode de production primitif, de subsistance.
Un tel mode de production a pour mobile, plus ou moins conscient, l’entretien immédiat des hommes, la satisfaction de leurs besoins immédiats, les moyens de leur reproduction au moins à l’identique, cette fin implique la fin dérivée qu’est la production de biens utiles, nécessaires, l’entretien immédiat. La production n’est pas principalement motivée par la création d’accroissements de richesses. Tout travail humain est apte à rendre plus de produit que son producteur n’en consomme, mais, dans ce mode de production, les conditions matérielles ne sont pas réunies pour que travail le humain produise régulièrement beaucoup plus que ce qui est nécessaire à la subsistance immédiate. Bien heureux quand on peut dégager de quoi faire quelques réserves afin de pallier les pertes, les aléas.
Cela suppose que le producteur soit maître des moyens de production, qu’il y ait unité entre les facteurs de la production, et une unité entre la production et la consommation.
Si il y a des échanges, ce sont des échanges de valeur d’usage.
Un tel type de mode de production est étriqué, le développement y est très aléatoire.
2 – Le mode de production marchand. Il implique que la création de produit utile ait en général pour destination le marché, circule par échange marchand.
On peut considérer deux formes typiques principales : mode de production marchand simple, mode de production marchand capitaliste.
— Mode de production marchand simple
[On va ici considérer ce mode de production dans sa forme “pure” qui n’existe jamais en tant que telle dans la réalité historique.]
Le producteur y a pour objectif non pas de consommer lui-même ses produits mais de les mettre sur le marché. C’est du marché qu’il retire en retour : — les produits nécessaires à son entretien, — les moyens de sa propre production, produits par d’autres producteurs marchands.
L’ensemble de la production nécessaire à une formation donnée est assuré par une multitude de producteurs privés. Les échanges marchands sont généralisés.
Cela implique l’unité du producteur et des moyens de production, et que le producteur soit propriétaire des moyens de production. Le producteur, met en œuvre sa force de travail dont il a évidemment la possession, les moyens de production dont il est propriétaire, il est au bout du compte propriétaire du produit. Il y a propriété privée des facteurs de production et du produit.
Ces circonstances nécessitent un certain degré de division du travail de production au sein de l’ensemble de la formation humaine. C’est une condition du caractère général du mode de production marchand.
Le mode de production marchand suppose un certain degré de développement des moyens de production, qui conditionne une élévation de la productivité du travail humain, qui permet la création plus générale, plus régulière d’un accroissement de richesse, donc un développement de la richesse produite.
Dans ce mode de production apparaît le dédoublement de la motivation, ou de l’objectif. Il s’agit bien de production de biens utiles, condition nécessaire à ce que la production trouve acquéreur sur le marché, mais il y a accumulation par le producteur de ses propres surplus, enrichissement du producteur, et cet enrichissement se pose comme but de la production, du même coup la valeur d’usage de la force humaine n’est plus seulement de rendre des biens utiles, mais aussi d’augmenter la richesse de celui qui la met en œuvre.
Le producteur marchand réengage dans les facteurs de la production tout ou partie de ses surplus.
Mais les surplus sont peu importants car, les unités de production sont multiples, dispersées, de petite taille, les conditions de production sont étroites, donc les progrès de l’accumulation très lents.
Apparaissent cependant, et se développent la production à l’aveugle, l’anarchie dans l’ensemble de la production de la formation sociale, la concurrence entre producteurs.
Les effets de la concurrence et de l’anarchie sont néanmoins relativement limités par le cadre des associations professionnelles de “bourgeois”, guildes, corporations, etc. dans lesquelles se développe d’abord la production marchande. Ces cadres ont un double caractère : de protection contre les formes féodales, et d’entraves au développement économique.
— Mode de production marchand capitaliste
Il s’agit toujours d’une production marchande, en vue du marché.
Dans ce mode, le propriétaire des facteurs humains et matériels de la production est propriétaire du produit, qu’il met sur le marché, dont il tire de quoi s’entretenir, reproduire les facteurs de production, et augmenter sa richesse. En cela il est semblable au producteur marchand.
Cependant, à la différence de la production marchande simple, le propriétaire des facteurs de la production n’est propriétaire de la force humaine de travail que parce que le détenteur naturel de cette force humaine n’est pas propriétaire des moyens de production, et qu’il ne peut vivre sans vendre au propriétaire des moyens de production l’usage de sa force de travail.
La séparation sociale de la force de travail du travailleur immédiat et des moyens de production est la condition première et absolue, du mode de production capitaliste.
Les deux facteurs, force humaine et moyens de production, ne sont réunis que dans l’usage qu’en fait leur propriétaire : le procès de travail immédiat dirigé par ledit propriétaire.
Dans les procès de travail des deux modes de production marchand, comme aussi bien en tout procès de travail, la force humaine de travail peut créer et déposer dans le produit plus de richesse qu’elle n’en vaut. Dans les deux modes marchands, on l’a dit, le produit de la production appartenant comme il se doit au propriétaire des facteurs de production, l’augmentation de richesse que contient le produit lui appartient du même coup.
Cependant au contraire de ce qui se passe dans le mode de production marchand simple, dans le mode capitaliste le producteur-travailleur immédiat n’ayant vendu que sa force de travail, et reçu de quoi la reconstituer, ne peut retirer personnellement d’accumulation de richesse de l’augmentation de celle-ci.
Le propriétaire des facteurs de production s’approprie une augmentation de richesse qui ne provient pas de la mise en œuvre de sa propre force de travail, mais de celle d’autrui.
L’appropriation de la richesse se cumule et se concentre dans les mains des seuls propriétaires des moyens de production.
Dans le mode marchand capitaliste comme dans le mode marchand simple, le propriétaire des facteurs de production et du produit, ne vise pas que la production de biens utiles mais aussi l’accumulation de richesses dans ses mains. Plus celle-ci se concrétise, plus cette dernière devient le but déterminant.
La logique interne du mode de production capitaliste pousse beaucoup plus que celle du mode de production marchand simple au développement des facteurs de cohérence de la production sociale et de socialisation des forces productives et de la production, mais les rapports sociaux de production dans le mode capitaliste s’y opposent radicalement.
Avec le mode de production capitaliste l’accumulation se fait à grande échelle, et repousse sans cesse ses limites, l’anarchie sociale de la production et la concurrence sont portées à leur comble, produisant leurs effets, crises, destructions matérielles et destruction de ce qu’il y a de socialisation cohérente de la production, à un degré toujours croissant.
- Un mot sur la notion de société, celle-ci ne se réduit pas à un « mode de production ». On peut insister sur un point cependant : tout groupement humain ne fait pas véritablement société. La société est une forme déterminée, c’est-à-dire non quelconque, d’organisation des ensembles humains, reposant pour une part (et une part seulement) sur une base “matérielle” (et un mode de production). La société comporte différents domaines : dont l’économie, la politique, qui ont chacun leur “logique” propre.
- Certes, en broutant l’herbe de la savane, la gazelle fait de la viande pour le lion, mais c’est l’activité naturelle du vivant animal, l’activité de l’herbe ne crée pas plus la gazelle que l’activité de celle-ci le lion, et la gazelle ne crée pas plus l’herbe que le lion ne crée la gazelle. L’homme producteur ne s’oppose pas à la nature, il la transforme à son usage. Pour ce faire il doit en acquérir la connaissance. En ce sens, l’homme producteur est la conscience de la nature, qui elle, pour sa part, ne sait ni ne veut.
- Marx dans le Capital établit que le “noyau” (ou “matrice”) qui rend compte des formes contradictoires de développement du procès de production et de circulation du capital, se trouve déjà contenu dans la forme élémentaire ou “forme marchandise” des produits du travail, et la finalité qu’elle suppose. La logique de cette “matrice” contradictoire, et la finalité qu’elle implique, avaient déjà été entrevues par Aristote. Celui-ci avait mis en lumière le double caractère que recèle la forme marchandise des biens produits en vue de l’échange (marchand). Il posait que dans ce mode de production, deux finalités distinctes, deux « formes d’acquisition », pouvaient être poursuivies lorsque l’on produit des biens : acquisition de richesses en vue d’un but utile ; acquisition de la richesse en tant que telle (en argent), ce qui pour lui relevait de la Chrématistique: « Pour toutes les deux [formes d’acquisition], les biens servent au même usage, mais non dans le même but. » Au regard de la finalité poursuivie, les arts qui visent principalement une fin utile « n’ont pas de limite pour la production de leur fin, mais ne sont pas illimités quant aux moyens pour l’atteindre, puisque cette fin constitue pour tous une limite ». Il n’en est pas de même de l’art chrématistique (art des “affaires”) qui vise l’acquisition de la richesse (argent, capital) pour elle-même, et par conséquent n’a pas de limite, « car cette fin est justement la richesse, telle qu’elle a été définie, et l’acquisition d’argent ». Voir le Cours Contradiction principale du capitalisme.